Un être humain, ce n’est pas un objet et encore moins un jouet. C’est ce que l’on appelle un principe. Pour nous en faire comprendre l’immense importance, le cinéaste français Francis Veber a tourné en 1976 un film en couleur et vraiment très… rigolo! Eh oui, les amis, un film qui fait rire, ça peut aussi nous faire un peu réfléchir.

Imaginons un monsieur super riche, oui, un milliardaire qui possède un tas de choses… Un journal, des usines et même un magasin de jouets! Grâce à son argent, il peut s’acheter tout ce qu’il veut et, surtout, montrer aux pauvres gens qui travaillent pour lui qu’il est le plus fort!

Dans le film, ce milliardaire s’appelle Monsieur Rambal-Cochet. Tout le monde le déteste, sauf peut-être son fils, un petit garçon nommé Eric… Hum, dans le genre enfant gâté insupportable, c’est difficile de trouver pire!

Mais tout s’explique quand on apprend qu’Eric ne voit son père que pendant un mois par année! Le reste du temps, l’affreux garnement vit en effet chez sa mère qui a divorcé.

Pendant le mois où Eric est chez lui, Monsieur Rambal-Cochet essaye de se rattraper en gâtant son fils… Il ne peut vraiment rien lui refuser! C’est ce que l’on va voir un peu après le début du film, au moment où Eric a son anniversaire.

Le jour de l’anniversaire d’Eric, Monsieur Rambal-Cochet lui ouvre pour lui tout seul son immense magasin de jouets. Génial, Eric peut choisir le cadeau qu’il souhaite! Le problème, c’est que rien ne l’intéresse. C’est normal, puisque que cet enfant bien trop gâté a déjà tout.

Tout à coup, Eric aperçoit un drôle de grand bonhomme à tête de clown. C’est ce jouet qu’il veut comme cadeau d’anniversaire… et pas un autre! L’ennui, c’est qu’il ne s’agit pas d’un jouet mais de François, un brave journaliste qui se trouvait là, un peu par hasard…

Comme Monsieur Rambal-Cochet ne sait rien refuser à son fils, il obéit à son caprice et ordonne que l’on emballe François dans un grand paquet-cadeau.

Tiens, pourquoi François se laisse-t-il traiter comme ça, sans vraiment protester? Ça, c’est facile à comprendre: notre pauvre François travaille dans le journal de Monsieur Rambal-Cochet. Alors, s’il refuse de faire le jouet pendant un mois, c’est sûr, il perdra sa place de journaliste…

C’est en tout cas ce que lui promet son patron, Monsieur Rambal-Cochet. Entre nous, on appelle ça du chantage. Voilà pourquoi François est obligé d’accepter de devenir le jouet d’Eric qui, en plus, ne le traite pas très bien.

C’est vrai, d’abord on rit beaucoup aux malheurs burlesques de François. Mais, en y réfléchissant, cette situation est-elle si drôle que ça?

Heureusement, François est malin. En plus, il ne pense pas que c’est vraiment de la faute à Eric, si celui-ci fait toujours son enfant gâté. Pour arrêter cette comédie et retrouver sa dignité d’être humain, François lui propose un nouveau jeu: faire un vrai journal, oui, à deux tout seuls! François écrira les articles et Eric fera les photos.

François et Eric réalisent alors un reportage sur tout ce que fait Monsieur Rambal-Cochet. Eric découvre alors que son père se conduit toujours très mal avec les gens. Dégoûté, il ne veut plus lui ressembler du tout. Promis, juré, il ne traitera plus jamais un être humain comme un jouet!

En regardant ce film tourné en 1976, on s’aperçoit que le monde a beaucoup changé pendant ces dernières années. Aujourd’hui, ça fait même un peu rire de voir les gros téléphones de cette époque.

C’est pareil pour les voitures, les coupes de cheveux, les vêtements et les jouets… Eh oui, dans le magasin de Monsieur Rambal-Cochet, il n’y avait encore ni jeux vidéo, ni écrans tactiles!

Mais tout ça n’empêche pas Pierre Richard de jouer parfaitement le rôle de François. Avec sa tignasse hirsute, son air rêveur et ses super maladresses, il est l’un des grands acteurs comiques du cinéma français.